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Programmer avec PerlQt

Germain Garand traduit par Stéphane Payrard, révisé et augmenté par l'auteur.

Ce document décrit l'interface Perl au toolkit Qt 3.x. Contacter l'auteur à <germain@ebooksfrance.com> ou le traducteur à <stef@mongueurs.net>. Vous trouverez le document original sur le site perlqt.sourceforge.net

Introduction

PerlQt-3, crée par Ashley Winters, est une interface perl aux composants graphiques (et non graphiques) fournis par Qt3.

Le toolkit Qt 3.0 auquel PerlQt accède à été écrit en C++ par la société Trolltech: Trolltech.

PerlQt3 est fondé sur la librairie SMOKE, une surcouche fine indépendante du langage. Cette couche a été générée à partir des fichiers d'en tête de Qt par le kalyptus de Richard Dale grâce au module de David Faure.

Le présent document décrit les principes de la programmation PerlQt. Vous devez avoir des notions de programmation orientée objet en Perl pour le lire. Une connaissance de C++ est recommandée mais non requise. Avec celle de l'anglais, elle vous facilitera la consultation des manuels en ligne de Qt. Ladite documentation est la seule référence qui fasse autorité.

Si Qt est installé sur votre système, sa documentation l'est certainement aussi : voyez le programme $QTDIR/bin/assistant.

Installation

Conditions requises

Pour compiler et utiliser PerlQt, vous devez avoir:

  • un système conforme à la norme POSIX.

  • Perl >= v5.6.0

  • Qt >= v3.0

  • SmokeQt 1.2.1 La librarie SMOKE (Scripting Meta Object Kompiler) fait partie du module KDE's kdebindings. Vous pouvez vérifier si une version précompilée de ce module existe pour votre système. Mais perlQt inclut une copie, donc la version précompilée n'est pas nécessaire.

  • Les outils GNU : automake(>=1.5), autoconf (>=2.13), aclocal...

L'installation de Perl et de Qt sont en dehors du sujet du présent document. Se référer aux documentations respectives de ces logiciels.

Compilation de PerlQt

Les instructions de cette section présupposent que le répertoire courant est le répertoire racine de l'arborescence des sources de PerlQt.

PerlQt utilise le système GNU Autoconf, mais il est préférable de le lancer via le script standard Makefile.PL :

 perl Makefile.PL

N.B : Si la variable d'environnement QTDIR n'est pas définie, vous devrez peut-être spécifier manuellement l'emplacement de Qt à l'aide de l'option :

 --with-qtdir=/emplacement/de/Qt

Si la bibliothèque SMOKE est manquante, configure générera ses sources dans un sous-répertoire.

 make

 make install

Cela installera PerlQt, Puic et les utilitaires pqtsh et pqtapi.

Le lieu d'installation privilégié de SMOKE et de PUIC est le système de fichiers de KDE3. Si KDE3 n'est pas installé (ou que la variable KDEDIR n'est pas définie), spécifier ce lieu avec l'option --prefix de configure's. Ainsi :

 perl Makefile.PL --prefix=/usr

Installation avec les droits d'utilisateur

Pour réaliser une installation locale, sans les droits de super-utilisateur, suivez les instructions suivantes :

  • Réalisez tout d'abord une configuration normale, en spécifiant le préfixe de la hiérarchie de fichier dans laquelle la bibliothèque Smoke et l'exécutable 'puic' seront installés :

     perl Makefile.PL --prefix=~

    Ceci installera Smoke dans ~/lib et puic dans ~/bin

  • Reconfigurez le module PerlQt pour qu'il ne s'installe pas dans la hiérarchie Perl ordinaire :

     cd PerlQt
     perl Makefile.PL PREFIX=~
     cd ..

    Attention : il ne s'agit pas du Makefile.PL situé à la racine de l'arborescence mais bien de celui situé dans le sous-répertoire PerlQt

  • Lancez la compilation et l'installation

     make && make install

    Pour exécuter des programmes PerlQt, il vous faudra désormais indiquer à Perl l'emplacement de cette hiérarchie externe, à l'aide d'une ligne de la forme :

     perl -Mlib="~/local/lib/perl/5.x.x" programme.pl

    où 5.x.x représente la version de Perl utilisée, ligne qui peut également être placée en tête de programme :

     use lib qw( ~/local/lib/perl/5.x.x );

Anatomie de PerlQt

Un programme Qt typique utilisant des composants GUI est fondé sur une boucle événementielle.

Il ne se comporte pas comme une suite séquentielle d'instructions où vous devriez gérer vous-même chaque événement (tels que le clic de la souris ou l'enfoncement d'une touche).

Au lieu de cela, vous créez un objet Qt::Application et les composants du GUI qu'il utilise, puis vous définissez les méthodes d'objet à appeler lors de l'occurrence d'un événement, puis démarrez la boucle événementielle.

C'est tout. Qt gérera les événements et les dirigera vers les routines appropriées.

Voyons un programme PerlQt minimal.

Hello World

 1: use Qt;
 2: my $a = Qt::Application(\@ARGV);
 3: my $hello = Qt::PushButton("Hello World!", undef);
 4: $hello->resize(160, 25);
 5: $a->setMainWidget($hello);
 6: $hello->show;
 7: exit $a->exec;

Ce programme charge d'abord le module Qt [line 1] puis crée l'objet application $a en lui passant une référence au tableau @ARGV contenant les arguments de la ligne de commande [l.2]. Cet objet application est unique pour un interpréteur Perl donné et peut être ensuite accédé par la fonction pure Qt::app().

La ligne 3, crée un PushButton orphelin (c.à.d sans parent: non contenu dans un autre widget) dont nous passons la valeur undef comme argument pour le parent. undef est l'équivalent perlQt d'un pointeur null en C++.

Après les instructions de "mise en page" [l.4], nous indiquons à l'objet application que le widget principal est ce PushButton... Ainsi, il saura que fermer la fenêtre associée à ce widget signifie: sortir de l'application.

Pour rendre ce widget visible (qui est par défaut caché), on appelle la méthode show [l.6] et lance la boucle événementielle [l.7].

Sommaire de la syntaxe :

  1. Les classes PerlQt sont accessibles par le préfixe Qt:: au lieu du Q initial des classes Qt en C++. En consultant la documentation Qt, vous devez donc mentalement changer le nom d'une clasee QFoo en Qt::Foo.

  2. De manière similaire à C++, un objet est créé par l'appel d'un constructeur de même nom que la classe dont il est une méthode.

    Vous ne devez donc pas dire new Qt::Foo ou Qt::Foo->new() contrairement à l'usage commun en Perl.

    Dites simplement:

     my $object = Qt::<classname>(arg_1, ..., arg_n);

    Un constructeur sans argument s'énonce encore plus brièvement :

     my $object = Qt::<classname>;
  3. Comme il a déjà été dit, l'équivalent Perl d'un pointeur C++ est le mot-clé Perl undef.

    Les pointeurs sont les arguments précédés par le caractère * dans la documentation Qt (Par exemple: "QWidget* widget").

L'héritage et les objets

Avant d'expliquer comment les routines Perl peuvent être appelées de Qt, parlons du mécanisme d'héritage vu de PerlQt.

PerlQt est conçu pour allier la simplicité de Qt à la puissance et à la flexibilité de Perl. Pour ce faire, PerlQt étend le paradigme objet de Perl pour mimer Qt et son mécanisme de métaobjets.

Un Widget personnalisé

Réécrivons le programme "Hello World!" avec une version personnalisée de PushButton:

  1: use strict;
  2:
  3: package Button;
  4: use Qt;
  5: use Qt::isa qw(Qt::PushButton);
  6:
  7: sub NEW
  8: {
  9:   shift->SUPER::NEW(@_[0..2]);
 10:   resize(130, 40);
 11: }
 12:
 13: 1;
 14:
 15: package main;
 16:
 17: use Qt;
 18: use Button;
 19:
 20: my $a = Qt::Application(\@ARGV);
 21: my $w = Button("Hello World!", undef);
 22: $a->setMainWidget($w);
 23: $w->show;
 24: exit $a->exec;

Pour implanter notre propre version de PushButton, nous créons un nouveau package [l.3] et importons Qt [l.4].

Nous utilisons le pragma Qt::isa [l.5] pour déclarer notre widget comme sous-classe de PushButton. Ce pragma accepte une liste de une ou plusieurs classes dont dérive la classe à définir.

Créons maintenant un constructeur pour notre nouveau widget en écrivant une routine appelée NEW (notez les majuscules qui marquent une méthode différente du constructeur "new" usuel). Le constructeur PerlQt est appelé implicitement comme ligne 21.

Note widget doit d'abord appeler le constructeur de sa classe de base (ici: Qt::PushButton) à la ligne 9, avec tous les arguments que nous avons reçus.

Nous créons ainsi un objet instance de notre classe. Cette objet est accessible par la fonction this (Attention: ce n'est pas la variable $this mais simplement this).

Chaque fois que nous invoquons une méthode à partir de notre package nous pouvons écrire indifféremment method() ou this->method();

L'utilisation d'attributs

Lors de la construction d'un objet composite, vous pouvez simplement créer ses différents composants à l'intérieur de variables de scope lexical (c.à.d déclarées par my) puisque les widgets sont seulement détruits par leur parent et non nécessairement quand leur conteneur disparaît du scope.

En d'autres termes, PerlQt utilise un système de comptage de références pour gérer la destruction des objets.

Souvent cependant, vous souhaiterez accéder aux composants de votre objet depuis un tout autre endroit que celui où vous l'avez créé (par exemple pour modifier une légende de bouton dynamiquement). Dans ce cas, la syntaxe traditionnelle de perl propose de stocker une référence à ces composants dans la table associative (hash) de l'objet lui-même. Mais cette syntaxe s'avère peu pratique à l'usage et beaucoup trop libre - il n'y a pas de vérification à la compilation de sorte que vous pouvez accéder à des clefs non existantes sans déclencher d'erreur.

En lieu et place de cette syntaxe, PerlQt introduit le concept d'attributs.

Les attributs sont de simples variables perl, écrites sans le signe dollar initial, et pouvant contenir toute donnée qui est une propriété de votre objet. Leur principal avantage est de fournir une syntaxe très rapide et vérifiable à la compilation.

Pour définir et pouvoir utiliser de nouveaux attributs, il suffit d'utiliser le pragma use Qt::attributes, suivi d'une liste des noms d'attributs souhaités. Ainsi:

  1: use strict;
  2:
  3: package Button;
  4: use Qt;
  5: use Qt::isa qw(Qt::PushButton);
  6: use Qt::attributes qw(
  7:     itsTime
  8:     pData
  9: );
 10:
 11: sub NEW
 12: {
 13:   shift->SUPER::NEW(@_[0..2]);
 14:   itsTime = Qt::Time;
 15:   itsTime->start;
 16:   pData->{'key'} = " Foo ";
 17: }
 18:
 19: sub resizeEvent
 20: {
 21:    setText( "w: ". width() ." h: ". height() .
 22:             "\nt: ". itsTime->elapsed . pData->{'key'} );
 23: }
 24:
 25: 1;

L'attribut itsTime est déclaré à la ligne 7 et initialisé par un objet Qt::Time à la ligne 14.

Puisque nous réimplémentons la fonction virtuelle "resizeEvent" [l.19], chaque fois que le widget principal est redimensionné, cette fonction "resizeEvent" sera déclenchée et le texte de notre Button mis à jour avec les valeurs venant de l'objet [1.21] et les attributs que nous avons définis [1.22].

Récapitulation

  • Pour hériter d'une classe Qt, un package doit contenir un pragma use Qt::isa.

    Ainsi:

     use Qt::isa "Qt::widget";
  • Le constructeur d'objet est nommé NEW et est appelé implicitement. Vous ne devez donc pas dire:

     my $o = MyButton->NEW("Hello");

    Mais bien :

     my $o = MyButton("Hello");
  • A l'intérieur d'un package, on accéde l'instance courante par la fonction this.

    Quand une fonction membre est appelée, les arguments sont accessibles par le tableau @_, mais le premier élément de @_ n'est pas une référence à l'objet contrairement à l'usage commun en Perl.

    Vous ne pouvez donc pas dire :

     sub myMember
     {
       my $moi = shift;
       my $arg = shift;
       $arg->doThat($moi);
       $moi->doIt;
     }

    Écrivez plutôt :

     sub myMember
     {
       my $arg = shift;
       $arg->doThat(this);
       doIt();
     }

    De plus, si vous voulez appeler une méthode dans une classe de base à partir d'une classe dérivée, utilisez l'attribut spécial SUPER :

     sub exemple
     {
       print "Appel de la méthode 'exemple' dans la classe de base";
       SUPER->exemple(@_)
     }

    Notez aussi que la construction :

     this->SUPER::Exemple(@_);

    est possible, mais qu'elle passe l'objet comme premier argument.

  • Lorsque vous devez stocker dans votre package un objet contenu, vous devez le définir comme attribut :

     use Qt::attributes qw(
            firstAttribute
            ...
            lastAttribute);

    Il sera alors disponible comme accesseur :

     firstAttribute = myContainedWidget( this );
     firstAttribute->resize( 100, 100 );

    NB: Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, les attributs sont implémentés à l'aide de sub lvalue, c'est à dire de fonctions assignables. En interne, elles ne font que pointer sur la clef de hachage correspondante dans l'objet this, ce qui rend les tournures "unAttribut->fonction()" et "this->{'unAttribut'}->fonction()" strictement équivalentes (si ce n'est que la première est vérifiée au moment de la compilation).

  • Pour réimplémenter une fonction virtuelle, créez simplement une sub de même nom que cette fonction.

    Les fonctions virtuelles existantes sont marquées comme telles dans la documentation de Qt (ce sont les méthodes précédées du mot clef "virtual").

    Vous pouvez visualiser les noms de méthodes virtuelles que Qt tentera d'appeler dans votre classe en plaçant use Qt::debug qw|virtual| en tête de votre programme.

Signaux et Slots

Voyons maintenant comment les objets Qt peuvent communiquer entre eux de manière à ce qu'un événement concernant un objet puisse déclencher l'exécution d'une routine en un quelconque endroit de votre programme.

Dans d'autres toolkits, les callbacks (appels en retour) sont généralement utilisés à cet effet. Mais Qt dispose d'un mécanisme beaucoup plus puissant et plus flexible : les Signaux et Slots.

On peut se le représenter comme le cablage entre les composants d'une chaîne Hi-Fi. Un amplificateur, par exemple, émet des signaux de sortie sans chercher à savoir si des enceintes lui sont connectées ou non. Un magnétophone peut attendre un signal sur sa prise d'entrée pour commencer à enregistrer, et il ne cherchera pas à savoir s'il est l'unique destinataire de ce signal ou si ce dernier est aussi reçu par un graveur de CD ou écouté au casque.

Un composant Qt se comporte comme notre amplificateur ou notre magnétophone. Il a des sorties ou Signaux et des entrées ou Slots. Chaque sortie (signal) est connectable à un nombre illimité d'entrées (slots). La sortie d'un composant peut être potentiellement branchée à toute entrée d'un composant (y compris lui-même),

La syntaxe de ce système de connexion est soit:

Qt::Object::connect( envoyeur, SIGNAL 'mon_signal(types_d_arguments)', recepteur, SLOT 'monslot(types_d_arguments)');

soit:

unObjet->connect( envoyeur, SIGNAL 'mon_signal(types_d_arguments)', SLOT 'monslot(types_d_arguments)');

Dans le second cas, le récepteur est omis car c'est l'objet lui-même,

Ce mécanisme est extensible à volonté par la déclaration de nouveaux Signaux et Slots par l'usage des pragma use Qt::signals et use Qt::slots (voir aussi la deuxième syntaxe décrite plus bas).

Chaque slot déclaré appellera la routine correspondante de votre objet. Chaque signal déclaré peut être déclenché via le mot-clé emit.

Réécrivons encore notre exemple pour illustrer nos propos :

  1: use strict;
  2:
  3: package Button;
  4: use Qt;
  5: use Qt::isa qw(Qt::PushButton);
  6: use Qt::attributes qw(itsTime);
  7: use Qt::slots
  8:     aEteClicke => [],
  9:     changement     => ['int', 'int'];
 10: use Qt::signals
 11:     changeLe   => ['int', 'int'];
 12:
 13: sub NEW
 14: {
 15:   shift->SUPER::NEW(@_[0..2]);
 16:   itsTime = Qt::Time;
 17:   itsTime->start;
 18:   this->connect(this, SIGNAL 'clicked()', SLOT 'aEteClicke()');
 19:   this->connect(this, SIGNAL 'changeLe(int,int)', SLOT 'changement(int,int)');
 20: }
 21:
 22: sub aEteClicke
 23: {
 24:    my $w = width();
 25:    my $h = height();
 26:    setText( "w: $w h: $h\nt: ". itsTime->elapsed );
 27:    emit changeLe($w, $h);
 28: }
 29:
 30: sub changement
 31: {
 32:    my ($w, $h) = @_;
 33:    print STDERR "w: $w h: $h \n";
 34: }
 35:
 36: 1;

Nous définissons dans ce package deux nouveaux slots et un nouveau signal.

La documentation Qt nous dit que tout PushButton clické émet un signal clicked() ; nous le connectons donc à notre nouveau slot [ligne 18].

Nous connectons aussi notre signal ChangeLe à notre slot changement.

Ainsi, quand on appuie (clique) sur notre Button , le signal clicked() est émit et déclenche le slot aEteClicke(). aEteClicke() émet à son tour le signal changeLe(int,int)[l.27], appelant de ce fait le slot changement(int,int), avec deux arguments.

Enfin, il existe une syntaxe alternative introduite dans PerlQt-3.008 :

 sub un_slot : SLOT(int, QString)
 { 
        $int = shift;
        $string = shift;
        # faire quelque chose
 }

et

 sub un_signal : SIGNAL(QString);

Cette syntaxe est parfaitement compatible avec la déclaration par le biais de use Qt::signals et use Qt::slots. Il peut d'ailleurs d'avérer très profitable pour la clarté du programme de déclarer tout d'abord les signaux/slots au moyen de use Qt::slots/signals, puis de rappeler cette déclaration au niveau de l'implémentation à l'aide de la seconde syntaxe. Les déclarations seront alors vérifiées à la compilation, et le moindre conflit générera un avertissement.

Développement rapide (RAD) avec Qt Designer et Puic

Introduction

  • N.B:

    Depuis la version 3.008, il existe un plugin spécifique à PerlQt pour Qt Designer. Ce plugin (disponible sur les pages internet du projet) apporte le confort d'une intégration poussée, la coloration syntaxique Perl, la complétion automatique, et permet de lancer et déboguer un projet sans quitter l'interface du Designer. Ce qui suit reste néanmoins parfaitement valable pour ce qui est de l'utilisation de puic en ligne de commande, et pour l'utilisation de Qt Designer sans le plugin spécifique.

Aussi puissant et intuitif que soit Qt, écrire une GUI complète reste un exercice fastidieux.

Heureusement, Qt est fourni avec un constructeur de GUI sophistiqué appelé Qt Designer qui est quasiment un environnement de développement intégré. Il comporte la gestion de Projets, la création d'un GUI par des actions de "drag and drop", un butineur d'objet complet, l'interconnexion graphique de signaux et de slots, et plus encore.

L'information générée par Qt Designer's est en format XML et peut donc être parsée par différentes commandes comme dont puic (le compilateur d'interface utilisateur PerlQt).

Supposons que vous avez déja construit un fichier d'interface avec Qt Designer, la transcription en un programme PerlQt se fait par la simple exécution de la commande :

 puic -x -o program.pl program.ui

Cela génèrera le package défini dans votre fichier ui et un package principal à fins de test,

Vous pouvez préférer :

 puic -o package.pm program.ui

Cela ne générera que le package qui pourra être utilisé par un programme séparé.

Inclure des Images

Il y a deux manières d'inclure des images ou icônes:

  • Inclusion Inline

    A cette fin, nous devons sélectionner "Edit->Form Settings->Pixmaps->Save inline" dans Qt Designer et executer ensuite:

      puic -x -o F<program.pl> F<program.ui>
  • Image Collection

    Cette stratégie est plus complexe, mais plus propre et plus puissante.

     puic -o F<Collection.pm> -embed F<unique_identifier> F<image-1> ... F<image-n>

    Ajoutez l'instruction use Collection.pm dans le package principal de votre programme.

    Si vous avez créé un fichier projet dans Qt Designer et ajouté toutes les images dans un groupe (par "Project->Image Collection"), vous disposez ensuite de ces images dans le répertoire où votre fichier projet (*.pro) est stocké, dans le sous-répertoire image. Vous pouvez alors générer la collection d'images par:

     puic -o F<Collection.pm> -embed F<identifier> images/*

    Vous pouvez utiliser autant de collections d'images que vous voulez dans un programme en ajoutant simplement une instruction use pour chaque collection.

Travailler avec des fichiers .ui

Souvent, vous voudrez regénérez votre interface utilisateur à à cause d'une modification ou extension de votre design initial. C'est donc une mauvais idée d'écrire votre code dans le fichier Perl autogénéré car vous risquerez d'écraser le code que vous avez écrit manuellement ou vous devrez faire des copier-coller intensifs.

Voici une meilleure méthode :

  • Écrire l'implémentation de slots dans le Designer

    Dans Qt Designer, selectionnez l'onglet Source dans l'explorateur d'objets (Object Explorer). Vous pouvez ainsi voir représentées sous forme d'arbre les classes que vous avez générées. Maintenant, si vous cliquez deux fois sur l'entrée Slots/public, un dialogue vous demande si vous voulez créer un nouveau slot pour votre module. Une fois cela fait, le nouveau slot apparait à l'intérieur de l'arbre l'explorateur d'objet; cliquer dessus vous amènera à votre fichier <Votre Classe>.ui.h où vous pouvez écrire l'implémentation de votre slot.

    Par défaut, il devrait ressembler à ceci :

     void Form1::newSlot()
     {
    
     }

    La déclaration du slot est réellement du code C++, mais ignorons cela et écrivons du code Perl entre les deux accolades en faisant bien attention d'indenter notre code avec au moins un espace.

     void Form1::newSlot()
     {
         print STDERR "Hello world from Form1::newSlot();
         if(this->foo())
         {
             # faire quelque chose
         }
     }

    Notre code Perl ainsi écrit sera sauvé dans le fichier ui.h et puic prendra soin de le placer dans notre programme final.

    Ici, après l'exécution de puic sur le ficier Form1.ui, vous devriez avoir:

     sub newSlot
     {
         print STDERR "Hello world from Form1::newSlot();
         if(this->foo())
         {
             # faire quelque chose
         }
     }
  • Sous-classez votre GUI

    En utilisant l'option -subimpl de puic, vous pouvez générer un module dérivé qui hérite l'interface utilisateur originelle.

    Typiquement, vous générez le module dérivé une fois, et écrivez votre code dans ce module dérivé. Ainsi, quand vous devez modifier votre module GUI, regénérez le module dont il dérive et il héritera les changements.

    Pour générer le module de base :

     puic -o Form1.pm form1.ui

    (faîtes cela aussi souvent que nécessaire: n'éditez jamais manuellement form1.ui puisqu'il serait écrasé)

    Pour générer le GUI dérivé :

     puic -o Form2.pm -subimpl Form2 form1.ui

    ou

     puic -o program.pl -x -subimpl Form2 form1.ui

    (faites cela une fois et travaillez avec le fichier résultant)

Autres outils de développement

PerlQt comprend également deux programmes pouvant vous aider à maîtriser l'API de Qt :

pqtapi

pqtapi est un outil d'introspection en ligne de commande.

 utilisation: pqtapi [-r <re>] [<class>]

 options:
        -r <re> : chercher les méthodes correspondant à l'expression régulière <re>
        -i : avec -r, effectue une recherche insensible à la casse
        -v : afficher les versions de PerlQt et de Qt
        -h : afficher ce message d'aide

ex:

 $>pqtapi -ir 'setpoint.* int'
        void QCanvasLine::setPoints(int, int, int, int)
        void QPointArray::setPoint(uint, int, int)

pqtsh

pqtsh est un shell graphique permettant de tester l'API de manière interactive. Un exemple dynamique est accessible dans l'entrée de menu Help->Example.


Limitations

Les classes à modèle (templates) ne sont pas encore accessibles par PerlQt. En revanche, les classes dérivées de classes à modèle sont disponibles.

Vous pouvez reconnaître ce type de classe en ce que leurs arguments comprennent un type générique placé entre les signes "<" et ">".

ex: QDictIterator ( const QDict<type> & dict )

Crédits

PerlQt-3 est (c) 2002 Ashley Winters (et (c) 2003 Germain Garand)

Kalyptus et l'engin de génération Smoke sont (c) David Faure and Richard Dale

Puic is (c) TrollTech AS., Phil Thompson et Germain Garand,

Ledit logiciel est délivré sous la GNU Public Licence v.2 or later.

Appendice: Les conventions de C++ et leur traduction en Perl

Lorsque vous voulez utiliser depuis PerlQt une classe ou méthode décrite dans la documentation Qt (voyez aussi le programme $QTDIR/bin/assistant livré avec Qt), vous devez suivre des règles de translation simples.

Noms de classe
  • Les noms de classes utilisent le préfixe Qt:: au lieu de Q pour être conforme à l'usage Perl. Ainsi: QComboBox est nommé Qt::ComboBox dans PerlQt.

Fonctions
  • Les fonctions décrites comme static sont accédées directement et non à travers un objet. Ainsi la fonction statique Foo de la classe QBar peut être accédée de PerlQt par

     Qt::Bar::Foo( arg-1,...,arg-n);
  • Les fonctions décrites comme members ou Signals sont accessibles à travers l'objet par l'opérateur -> . Par exemple:

     $widget->show;

    Il n'y a pas de différence fondamentale entre les méthodes et les signaux, néanmoins PerlQt fournit le mot-clé emit comme une mnémonique pratique pour rendre clair que vous émettez un signal :

     emit $button->clicked;
Arguments
  • Par valeur

    Lorsqu'un argument n'est pas précédé par un des caractères & or *, il est passé par valeur. Pour tous les types basiques tels que int, char, float and double, PerlQt convertira automatiquement les valeurs litérales et scalaires dans le type correspondants C++.

    Ainsi pour le prototype d'un constructeur écrit dans la documentation comme ceci: QSize ( int w, int h )

    Vous écrirez :

     Qt::Size(8, 12);
  • Par référence

    Lorsqu'un argument est précédé par le caractère &, Il est une référence à un objet ou à un type. Vous pouvez alors fournir un nom de variable ou un objet temporaire :

     $keyseq = Qt::keySequence( &Qt::CTRL + &Qt::F3 );
     $widget->setAccel( $keyseq );

    ou

     $widget->setAccel(Qt::keySequence( &Qt::CTRL + &Qt::F3 );

    Si l'argument n'est pas qualifié par const (constante), l'argument est un objet qui peut être altéré par la méthode, vous devez donc passer une variable.

  • Par pointeur

    Lorsqu'un argument est précédé par le caractère *, un pointeur vers un objet ou un type est attendu. En PerlQt, vous pouvez fournir un nom de variable ou le mot clé undef à la place du pointer Null.

    De plus, si l'argument est const, l'objet passé en argument est en lecture seule: il ne peut pas être modifié.

Énumérations

Les Énumerations sont une forme d'alias pour des valeurs numériques dont il serait autrement difficile de se souvenir:

Exemple C++:

 enum Strange { Apple, Orange, Lemon }

Ici, Strange est le type (au sens de C++) de l'énumération, et Apple, Orange et Lemon ses valeurs possible , qui sont des aliases pour des nombres (ici 0, 1 et 2)

L'accès aux valeurs d'énumération en Perl Qt est un appel de fonction statique.

Donc, si vous voulez éviter des prblèmes de lisibilité, nous vous recommandons l'usage d'une syntaxe alternative d'appel de fonction pour marquer l'utilisation d'un alias d'énumération: &fonction.

Revenons à notre exemple Strange.

Si nous rencontrons sa définition dans la classe QFruits, vous écrirez en PerlQt :

 $pomme_plus_orange = &Qt::Fruit::Pomme + &Qt::Fruit::Orange;
Opérateurs

Dans PerlQt, la surcharge d'opérateurs fonctionne de manière transparente. Si un opérateur est surchargé dans une classe Qt (ce qui signifie que son utilisation déclenchera un appel de méthode, au lieu d'utiliser l'opérateur générique) il sera également surchargé dans PerlQt.

ex-1: surcharge de '+='

 $p1 = Qt::Point(10, 10)
 $p2 = Qt::Point(30,40)
 $p2 += $p1; # $p2 devient (40,50)

ex-2: surcharge de '<<'

 $f = Qt::File("example");
 $f->open( IO_WriteOnly ); # voir l'entrée 'Constantes' plus bas
 $s = Qt::TextStream( $f );
 $s << "Que faire avec " << 12 << " pommes ?";

Exception notable : le constructeur de copie (signe égal, '=') n'est jamais surchargé, attendu qu'il ne pourrait fonctionner que partiellement et que le paradigme de Perl est très différent de C++ en matière de copie d'objets.

Constantes

Qt n'utilise pas beaucoup de constantes, mais on en trouve cependant dans le module d'Entrées/Sorties, où elles font office de drapeaux pour les modes d'ouverture de fichiers.

Pour éviter de polluer inutilement l'espace de nom, nous avons regroupé les constantes dans le module Qt::constants, d'où elles seront chargées à la demande.

Ainsi, pour importer l'ensemble des constantes d'E/S, on écrira :

 use Qt::constants;

Et pour importer quelques symboles seulement :

 use Qt::constants qw( IO_ReadOnly IO_WriteOnly );
Fonctions globales

Qt dispose de fonctions utilitaires, telles bitBlt, qCompress, etc.

Ces fonctions ont été rassemblées dans un espace de nom commun: Qt::GlobalSpace.

Vous pourrez donc y accéder soit par un appel pleinement qualifié :

 Qt::GlobalSpace::qUncompress( $buffer )

Soit en important préalablement ces fonctions dans l'espace de nom courant :

 use Qt::GlobalSpace;
 qUncompress( $buffer )

Bien entendu, vous pouvez aussi n'importer que les fonctions souhaitées :

 use Qt::GlobalSpace qw( qUncompress bitBlt )

N.B: GlobalSpace renferme également des opérateurs de portée globale, tels celui permettant d'aditionner deux Qt::Point(). Ces opérateurs seront appelés automatiquement.

ex:

 $p1 = Qt::Point(10, 10) + Qt::Point(20, 20)

Annexe 2 : Internationalisation

PerlQt résout les problèmes d'internationalisation en convertissant systématiquement les QString de Qt en utf8 côté Perl.

Les conversions en sens inverse, depuis Perl vers Qt sont traitées différemment suivant le contexte :

  • Si la chaîne de caractère est déjà marquée comme étant utf8

    alors elle sera convertie en QString directement.

    C'est la manière privilégiée d'opérer, et la plus simple : Il vous suffit d'insérer un pragma use utf8 en tête de vos programmes, puis d'utiliser un éditeur de texte supportant l'utf8 (quasiment tous de nos jours) pour élaborer votre code source. Les chaînes seront marquées par Perl automatiquement.

  • Si la chaîne n'est pas marquée comme utf8, et le pragma 'use locale' n'est pas actif

    alors la conversion en QString se fera depuis l'ISO-Latin-1.

  • Si la chaîne n'est pas marquée comme utf8, et le pragma 'use locale' est actif

    alors la conversion en QString se fera depuis votre locale.

Lorsque des chaînes contiennent de l'utf8, Perl adapte automatiquement ses opérateurs pour que leur gestion soit entièrement transparente (comprendre opaque, comme toujours...). Cependant, vous pourrez avoir besoin à l'occasion de les transcrire en d'autres jeux d'encodage. Ceci peut se faire soit avec Qt :

 $tr1=Qt::TextCodec::codecForLocale(); # ceci utilisera la locale en vigueur
 $tr2=Qt::TextCodec::codecForName("KOI8-R"); # ceci force l'emploi d'une locale spécifique (Russe)

 print $tr1->fromUnicode(Qt::DateTime::currentDateTime()->toString)."\n\n";
 print $tr2->fromUnicode($une_chaine_utf8);

Soit avec les outils de Perl (pour perl >= 5.8.0). Se reporter à ce sujet à la documentation du module Encode (perldoc Encode).

désactiver l'encodage utf8

Les programmeurs souhaitant désactiver temporairement l'encodage utf8 (pour la gestion de programmes externes ou de modules anciens ne supportant pas cet encodage) pourront utiliser le pragma use bytes (et sa réciproque : no bytes).

Dans la portée de ce pragma, les conversions depuis QString vers les chaînes Perl se feront en ISO-Latin1 (par défaut) ou suivant la locale en vigueur (si use locale est actif).

Notez bien qu'il est préférable de ne pas utiliser ce pragma à la légère, en ce qu'il ruine totalement les efforts de standardisations autour d'utf8 entrepris depuis plusieurs années déjà. Il est très préférable de corriger les programmes fautifs.

Annexe 3 : Canaux de déboguage

Le module Qt::debug offre divers canaux de déboguage permettant de filtrer le flux conséquent d'informations disponibles pour l'adapter à vos besoins.

 use Qt::debug;

 use Qt::debug qw|calls autoload verbose|;

Avec le pragma use Qt::debug, seuls les canaux verbose et ambiguous sont activés. Si vous le faites suivre d'une liste précise de canaux, seuls ceux-ci seront affichés.

Liste et descriptif des canaux :

  • ambiguous

    Vérifier si les appels de méthodes sont ambigus, et dire quelle méthode, parmi le jeux d'alternatives, à finalement été choisie.

  • verbose

    Donner davantage d'informations.

    Utilisé avec ambiguous, vous donnera les correspondances les plus proches lorsqu'un appel de méthode échoue.

    ex:

     use Qt;
     use Qt::debug;
     $a= Qt::Application(\@ARGV);
     $a->libraryPath("chose");
    
     --- No method to call for :
            QApplication::libraryPath('chose')
     Closer candidates are :
            static void QApplication::addLibraryPath(const QString&)
            static QStringList QApplication::libraryPaths()
            static void QApplication::removeLibraryPath(const QString&)
            static void QApplication::setLibraryPaths(const QStringList&)
  • calls

    Pour chaque appel de méthode, vous dira quelle méthode Qt est finalement appelée, en précisant les arguments si verbose est actif.

  • autoload

    Détaille le passage dans le code intermédiaire faisant la jonction entre Perl et Qt.

  • gc

    Donne des informations sur la collection des déchets, c'est à dire sur la destruction des objets, qu'ils soient détruits depuis Perl ou Qt.

  • virtual

    Vous averti chaque fois qu'une fonction virtuelle tente d'accéder à sa réimplémentation en Perl (que cette réimplémentation existe ou non).

  • all

    Activer tous les canaux.

Annexe 4 : Marshalleurs

Un marshalleur est un convertisseur permettant de transcrire un type de données en un autre.

Dans PerlQt, la plupart des objets Qt gardent leurs propriétés d'objet, ce qui permet d'invoquer leurs méthodes et de changer leurs propriétés comme il se doit. Cependant, il arrive que l'objet d'origine corresponde à ce point à un type natif de Perl qu'il serait malséant d'utiliser l'interface C++ et beaucoup plus naturel de lui substituer son équivalent.

Ici interviennent les marshalleurs. Plutôt que de retourner un objet Qt::StringList, qui serait délicat à manipuler, PerlQt le transformera en référence de liste Perl. Dès lors, tous les opérateurs de manipulation de liste pourront lui être appliqué : on gagne en densité, en cohérence et en simplicité.

Cette transformation s'appliquera aussi en sens inverse, et n'importe quelle liste de chaînes Perl pourra être donnée en argument à une méthode attendant une Qt::StringList.

 Liste des marshalleurs (PerlQt-3.008)
 -----------------------------------------------------------------
 float, double                         <=>       réel Perl (NV)
 char, uchar, int, uint, enum
 long, ulong, short, ushort            <=>       entier Perl (IV)
 QString, -&, -*                        =>       chaîne Perl (utf8)
 QString, -&, -*                       <=        chaîne Perl (utf8 ou iso-latin1 ou locale)
 QCString, -&, -*                      <=>       chaîne Perl (utf8 ou octets, suivant contenu ou pragma "bytes")
 QStringList, -&, -*                    =>       référence à une liste de chaînes Perl (utf8)
 QByteArray, -&, -*                    <=>       chaîne Perl (octets)
 int&, -*                              <=>       entier Perl (IV)
 bool&, -*                             <=>       booléen Perl
 char*                                 <=>       chaîne Perl (octets)
 char**                                <=        référence à une liste de chaînes Perl (octets)
 uchar*                                <=        chaîne Perl(octets)
 QRgb*                                 <=        référence à une liste d'entiers Perl (IV)
 QCOORD*                               <=        référence à une liste d'entiers Perl (IV)
 void*                                 <=>       référence à un entier Perl (IV)
 QValueList<int>, - *, - &             <=>       référence à une liste d'entiers Perl (IV)
 QCanvasItemList, - *, - &              =>       réference à une liste de Qt::CanvasItem
 QWidgetList, - *, - &                 <=>       réference à une liste de Qt::Widget
 QObjectList, - *, - &                 <=>       réference à une liste de Qt::Object
 QFileInfoList, - *, - &               <=>       réference à une liste de Qt::FileInfo
 QPtrList<QTab>, - *, - &              <=>       réference à une liste de Qt::Tab
 QPtrList<QToolBar>, - *, - &          <=>       réference à une liste de Qt::ToolBar
 QPtrList<QNetworkOperation>, - *, - & <=>       réference à une liste de Qt::NetworkOperation
 QPtrList<QDockWindow>, - *, - &       <=>       réference à une liste de Qt::DockWindow
 (QUObject*)

1 POD Error

The following errors were encountered while parsing the POD:

Around line 4:

Non-ASCII character seen before =encoding in 'B<Stéphane'. Assuming CP1252